Monde

 

 


Je me fais satin à l'aube de tes matins,
Quand tes doux rayons font germer le coton,
La rosée, sur les pensées, me fait frémir.

 

Tu m'as vêtue de cuir, contre ceux qui veulent me nuire,
Ne pas faiblir, ne pas gémir, ne pas blêmir,
Seul un voile de soie peut cacher mon émoi.

 

Je me couvre de laine contre la haine,
Ecarter la peine de mes veines et je deviendrai sereine,
Pour admirer ton aura, revêtue de mon angora.

 

Je me fais velours aux beautés rencontrées tous les jours,
Parée de nylon, face aux papillons dans les vallons,
Ta nature est belle, couverte de dentelle aux teintes pastelles.

 

Quand le soir tombe, je regarde les étoiles,
Le lin protège nos câlins, quelque peu félins,
Je me fais cachemire au contact de ces plaisirs.

 

Merci à toi d'exister

 

Erika

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 

 

 

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